Es ist Sommer. Im Expat-Milieu heisst das: Abschiede. Nach ein, zwei, häufiger jedoch drei oder vier Jahren gehen die Kollegen. Zurück in die Heimatredaktion. Oder auch an einen neuen, aufregenden Standort. Das permanente Come-and-Go gehört hier so zum Rhythmus, dass als richtige Zeit für Rückblicke weniger der der okkzidentalen Tradition folgende Neujahrstag erscheint (zumal Sylvester hier allenfalls in der Tel Aviver Partyszene dezent wahrnehmbar wäre) als vielmehr das Sommerloch. Und wenn die Bilanzen dann noch so nett geschrieben sind wie jene des "Radio France"-Kollegen (leicht gekürzt)...
"Je n’ai pas aimé :
"Je n’ai pas aimé :
- Les embouteillages monstres à Jérusalem, particulièrement les jours de fêtes religieuses et/ou de visites officielles.
- Les jours de guerre.
- La violence de certains propos, et/ou commentaires quand précisément la situation se tend. Et que certains, des deux côtés, n’ont plus la retenue nécessaire et expriment ouvertement racisme et haine de l’autre. Mais tout ceci est déjà oublié car…
- La Vieille ville de Jérusalem, évidemment. A toute heure du jour et de la nuit, mais encore plus en début de soirée quand elle se vide de ses touristes et pèlerins.
- Observer ses ruelles depuis le toit-terrasse de l’Austrian Hospice.
- L’énergie de Tel-Aviv, et encore plus à l’été 2011 avec les manifestants du boulevard Rothschild.
- Les soirées folles de la jeunesse dorée palestinienne de Ramallah.
- Aller un soir de Pourim voir les ultra-orthodoxes danser et boire plus que de raison dans une yeshiva de Mea Shearim.
- Etre au Saint-Sépulcre le jour du Feu Nouveau et mieux comprendre cette ferveur grâce aux explications toujours précises et amusantes de Marie-Armelle Beaulieu (lisez chaque mois Terre Sainte Magazine) !
- Le thé à la menthe très sucré que les gazaouis vous offrent à la moindre occasion.
- Le visage radieux de la petite surfeuse de Gaza, quand à l’aube elle sort en mer, au nez (et à la barbe) des autorités islamistes.
- Observer chaque jour la vitalité de la société israélienne : sa presse, mordante et pro. Ses innovations technologiques (merci au GPS Waze de m’avoir si bien guidé !).
- Déguster à Hébron un tartare de chameau.
- A Jérusalem, la petite Ethiopia Street et son église africaine (entre Hanevim et Mea Shearim)
- La joie indescriptible de la foule réunie place Arafat à Ramallah au moment où Abbas obtient pour la Palestine le statut d’Etat observateur aux Nations-Unies.
- L’humour à chaque instant des gazaouis. Quand par exemple ils parviennent à se faire livrer des KFC via l’Egypte et les tunnels de contrebande.
- La messe de minuit à Bethléem. Pendant la cérémonie officielle en l’Eglise Sainte Catherine, se faufiler dans la grotte, désertée sauf par quelques religieuses qui prient en arabe.
- Traverser les tunnels de contrebande de Gaza, et se retrouver dans le salon d’un égyptien.
- La qualité des documentaires israéliens sortis ces deux dernières années : The Gatekeepers, The law in these parts, etc…
- La vallée du Jourdain au printemps, quand un instituteur fait la classe aux gamins bédouins au milieu d’un champ de fleurs.
- Les chants de pèlerins nigérians un soir à Capharnaüm sur les rives du lac de Tibériade.
- L’appel du muezzin, quand il répond aux cloches des églises, et aux prières d’une synagogue voisine.
- Les dîners de Shabbat.
- Les kibboutz à la frontière nord du Liban, et auprès de ses habitants la sensation de toucher du doigt et de mieux comprendre « l’idéal » qu’a représenté Israël pour plusieurs générations.
- La ville palestinienne de Taybeh, et sa bière du même nom.
- Le plaisir enfin (qui malheureusement n’est pas toujours donné aux Israéliens et aux Palestiniens) de passer sans cesse d’une société à l’autre et de traverser en permanence les murs qui séparent ces deux peuples…"
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